Devenir rentier intéresse une grande majorité de personnes souhaitant privilégier leur indépendance financière. Le concept de la liberté financière constitue en effet un objectif à atteindre pour la majorité d’entre nous. Cette liberté financière ( voir wikipédia ) ne s’acquiert toutefois pas du jour au lendemain ; elle suppose de réels efforts.
Différentes solutions s’offrent à ceux qui souhaitent devenir rentier et faire fructifier leurs investissements. La définition d’objectifs précis et l’apprentissage de plusieurs notions relatives à la finance et à l’économie sont des pré-requis indispensables pour réussir en tant que rentier.
Sommaire
Devenir rentier : Les options possibles
Différentes possibilités se présentent à ceux qui veulent devenir rentier et jouir d’une certaine indépendance financière. Parmi les options possibles, on compte les investissements dans l’immobilier locatif, les Plans d’Epargne en Actions (PEA) ainsi que l’assurance-vie. Ces placements présentent en effet plusieurs avantages en matière fiscale et une rentabilité assez intéressante.
Pour investir dans l’immobilier, l’acquisition d’un bien immobilier à vocation locative constitue la première étape à franchir. Contrairement aux personnes chanceuses qui reçoivent un héritage (comme un bien immobilier par exemple), un particulier lambda doit souvent solliciter les établissements financiers pour obtenir un crédit et pouvoir se constituer un capital de départ. Très souvent, les banques et autres établissements de crédit accordent plus facilement leur confiance aux personnes en mesure de confirmer leur solvabilité. En d’autres termes, les salariés ont plus de chances d’obtenir une réponse positive pour leur demande de prêt, auprès des établissements de crédit. Avec un tel crédit, devenir rentier immobilier est à la portée de tous les salariés. En règle générale, et à mesure que le temps passe, les biens immobiliers prennent de la valeur. Avec un rendement moyen de 3% à 5% au cours des dix premières années, et l’effet de levier du crédit, le rentier peut vivre sereinement de ses rentes. Et cela, tout en honorant le remboursement de ses mensualités auprès de l’établissement de crédit.
De nombreuses investisseurs privilégient également le Plan d’Epargne en Action (PAE) pour devenir rentier. Ce type de placement consiste à investir en bourse via les établissements bancaires, et en utilisant la combinaison de deux comptes : un compte-espèces et un compte-titres. Seules les entreprises situées en Europe sont concernées par le PAE. Le PAE s’adresse principalement aux épargnants désirant faire fructifier leur investissement, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux sur les dividendes. Seuls des prélèvements sociaux de 17,2% sont retenus par l’État. Pour chaque épargnant, le plafond maximal de versement s’élève à 150 000 €, en sachant qu’un épargnant ne peut souscrire qu’à un seul PAE. Pour tirer profit des meilleurs avantages du PAE, les experts préconisent de souscrire le plus tôt possible pour devenir rentier et pouvoir jouir de ses avantages. En effet, les avantages fiscaux sont étroitement liés à la durée de détention des titres.
En France, l’assurance-vie demeure le placement préféré de nombreux épargnants souhaitant devenir rentier. Une étude de l’Association Française de l’assurance (AFA) place le placement dans l’assurance-vie devant la transmission de patrimoine et l’épargne de précaution, avec un pourcentage respectif de 27%, 16% et 14%. Cet intérêt pour l’assurance-vie s’explique principalement par la possibilité de préparer sa retraite pour les épargnants. En outre, le rendement en euros pour certains contrats atteint 4%, contre 3,3 en 2010. Afin de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les gains du placement, le retrait de ces derniers ne doit s’effectuer qu’au bout de 8 ans. À noter également que le prélèvement des intérêts se limite à 4 600 € (ou 9 200 € pour un couple marié) pour éviter tout type d’imposition sur les gains.
Devenir rentier : Se fixer des objectifs, une étape indispensable pour
Devenir rentier ne s’improvise pas. Cela doit commencer par une prise de décision ferme. D’autre part, une stratégie précise en vue de la constitution d’un capital doit être établie. À défaut d’héritage ou de patrimoine, l’aspirant rentier doit penser à se constituer une épargne. L’une des possibilités consiste à épargner à chaque fin de mois, même si la somme en question semble dérisoire (200 € ou 300 € par exemple). Puisqu’il est question d’épargne, il est judicieux d’ouvrir un compte épargne à la banque, pour profiter des taux d’intérêt annuels que l’établissement financier propose. Il faut également être minutieux et savoir bien calculer lorsqu’il est question d’épargne.
Selon les objectifs fixés, le futur rentier peut prévoir 5 ans ou 10 ans pour épargner. La somme épargnée dépendra de la durée fixée et du montant des taux d’intérêt appliqués par la banque. Une personne de 25 ans qui épargne pendant 10 ans pourra ensuite investir pour devenir rentier à 35 ans et être indépendante financièrement avant ses 40 ans.
Devenir rentier : Les pré-requis
Comme indiqué précédemment, devenir rentier reste à la portée de tous, ou presque. Accéder à l’indépendance financière suppose néanmoins certains efforts. Devenir rentier, que cela soit grâce à l’immobilier ou sur les marchés boursiers, requiert d’avoir certaines connaissances, notamment en finance et en économie.
Les personnes ayant suivi à l’origine des formations académiques dans des domaines comme les lettres, les sciences humaines, la médecine, doivent donc se former à l’économie, à la finance et au domaine des assurances, même en autodidacte. Des connaissances basiques et précises dans ces domaines sont en effet indispensables pour définir des stratégies rigoureuses et efficaces dans sa quête d’indépendance financière.
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