Quelle est l’utilité du Cloud computing ?

Le Cloud computing, littéralement ‘le nuage de calcul’, est aujourd’hui un des anglicismes les plus souvent employés quel que soit le milieu professionnel. C’est que l’ère numérique abreuve constamment les entreprises de nouveautés révolutionnaires. Et ces dernières sont heureuses de pouvoir profiter d’une technologie leur permettant de stocker et transmettre facilement des données et des informations. Comme nous allons le voir, le Cloud computing n’est pas si révolutionnaire que cela. Quant à son utilité, elle reste partagée. Le Cloud computing est certes très pratique, mais possède aussi certains inconvénients.

Qu’est ce que le Cloud computing ?

Avant de détailler les avantages et les inconvénients du Cloud computing, il convient d’en donner une définition précise. Dans les faits, il s’agit d’un terme générique, désignant la livraison de services et de ressources à la demande sur la toile. Plus précisément, le Cloud computing permet l’accès et le stockage de données sur un serveur distant. Il est opposé au stockage local, qui consiste à sauvegarder les informations sur un disque dur physique à côté de l’ordinateur. Il se distingue du NAS, Network Attached Storage, qui consiste à stocker les fichiers sur un serveur d’entreprise accessible uniquement par les terminaux reliés au réseau fermé.

Avec le Cloud computing, il est possible de stocker des fichiers, localisés à une adresse précise. L’utilisateur peut donc transférer le lien vers l’adresse des données à un autre utilisateur, où qu’il se trouve dans le monde. Où accéder lui-même à ses données depuis n’importe quel terminal. Mais le Cloud ne se contente pas de stocker des données inertes, il peut aussi héberger des programmes complets, que l’on peut démarrer depuis un PC, une tablette ou un smartphone. La seule que réclame le Cloud pour être accessible et pouvoir partager les données et les programmes, c’est une connexion internet. Avouons que plus pratique, c’est difficile.

Quels sont les avantages du Cloud computing ?

Au rayon des avantages notables, on note avant tout le gain d’espace. Il n’est plus nécessaire d’investir dans une salle de serveur, voire dans un simple serveur, ni même dans un disque dur. Quand on peut stocker 128 Go dans un carte SD aussi grande qu’un ongle de nouveau né et que l’on dispose d’un Cloud par ailleurs, quel besoin de s’encombrer d’objets aussi gros qu’un disque dur ? De manière totalement liée, cela permet de réduire également l’équipe informatique. Plus de serveurs internes = plus besoin de maintenance. Et, forcément, plus besoin de lieu dédié, donc une économie substantielle réalisée sur le coût immobilier inhérent au stockage des serveurs de la société. D’ailleurs, tous les coûts énergétiques tombent aussi. Certes, il faut régler un abonnement à un espace dédié sur la toile. Mais en comparaison des coûts énumérés plus haut, une entreprise devant stocker de nombreuses données est forcément gagnante sur le plan financier en optant pour le Cloud.

Autre avantage non négligeable, la souplesse de l’utilisation et le partage plus rapide et plus simple avec les partenaires, qu’ils évoluent en interne ou qu’il s’agisse d’autres entreprises. Partager le travail sur un logiciel commun, construire des synergies d’entreprise sur un projet particulier, transférer des fichiers lourds à l’autre bout du monde… C’est un peu comme si tout le monde était dans la même pièce et pouvait partager ses résultats, ses données et ses informations en direct à son voisin de bureau. Le Cloud computing, par le biais de clouds hybrides, peut permettre le community Cloud, plus ou moins partagé en fonction des besoins et des autorisations délivrées par un administrateur. Administrateur qui s’avère finalement être un admin réseau à une échelle supérieure. Et d’autant plus quand les entreprises privilégient le multi-Cloud. Chaque opérateur mettant en avant certaines spécificités, notamment sur les workloads, les entreprises disposent des offres selon leurs besoins réels en fonction des thématiques abordées. De surcroît, n’utiliser qu’un seul service Cloud et tout poser dessus n’est pas conseillé. Et on atteint là l’une des limites du Cloud.

Les inconvénients du Cloud computing

Rappelez-vous quand le FBI a décidé de saisir et de fermer Mégaupload. Des milliers de personnes dans le monde, physiques et morales, se sont vues refuser l’accès à leurs propres données par la police fédérale américaine. Certaines ont même porté plainte. Qu’il s’agisse de vos derniers souvenirs de jeunesse en photos ou de fichiers d’une importance capitale pour votre entreprise, le résultat est le même ; vous vous retrouvez spolié de tous vos biens sans jamais pouvoir intervenir. Et la principale limite du Cloud computing se pose là. Qui sait comment nos sociétés vont évoluer, ce que choisirons de faire les gouvernements qui viendront, ce qui se passera si un énorme opérateur plonge financièrement, ou, pire, si une éruption solaire gigantesque détruit quelques satellites de communication, voire, comme c’est déjà arrivé au Canada, met en veille toute production électrique pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. On en parle que de scénarii probables. Dans ce cas, où seront vos données ? Et qui sera en leur possession ? Pour en faire quoi ?

Si le Cloud computing dispose de nombreux avantages pratiques, permettant d’aller toujours plus vite, il pose en outre la question des droits intellectuels et du piratage éventuel. Donc, même en cas de mise en réseau par le biais du coud computing, pensez toujours à une solution locale en sauvegarde. De fait, l’argument principal du Cloud étant fortement lié aux économies budgétaires réalisées, s’il faut en plus doubler la sauvegarde de données, le Cloud computing reste-t-il si intéressant pour tout le monde ?

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